Le Garlaban
Lorsqu'on vit à Marseille, il est criminel de ne pas avoir touché le sommet du Garlaban.
Et pourtant, il m'en aura fallu des années pour enfin y parvenir.
Une fois, ce furent les chasseurs qui me faisaient rebrousser chemin, une autre fois le temps, une fois enfin le plaisir de profiter de la Font de Mai, ce lieu que j'aime tant !
Mais, en cet avant-dernier jour de 2016, c'est en famille que nous avons découvert ce sommet.
Pour y aller, vous avez plusieurs choix.
Nous nous sommes garés au parking qui se trouve au Puit de Raimu.
Vous pouvez aussi y parvenir par la font de mai mais le chemin sera plus long,
et avec des enfants, ce sera peut-être compliqué.
Nous avons donc commencé la montée, douce tout au long du chemin. Un DFCI facile.
Petit à petit sont apparus le Taoumé, Marseille et ses îles, et enfin, le Garlaban.
Au loin, le pic de Bertagne, un prochain objectif, en solitaire...
Au début du chemin, il est indiqué 1h50. Je pense qu'avec nos trois enfants dont une petite fille de 5 ans très peu motivée, nous avons bien mis 2h.
Arrivés au pied du Garlaban, et alors que d'un coup, la montée devenait plus sportive, miracle, la petite fille s'est mise à avancer à toute vitesse. Allez comprendre !
Au retour, nous avons pris le temps de voir les ruines d'Angèle.
Sur le trajet, il vous sera possible de voir la grotte de Manon.
Un chien fou, mangeur de pommes...
Et trois enfants heureux, loi de leurs écrans...
Que dire si ce n'est que j'aime ces collines. Le Garlaban, l'Etoile, ces deux massifs sont reliés et leurs possibilités de découvertes immenses. Mais cela fera l'objet d'un autre billet.
Je vous souhaite une belle soirée et vous invite à relire Marcel...